Ce mercredi (le 8 février), c'était
la première fois que tout le monde était réuni autour de Déplaces
et que les différents participants se rencontraient, nous étions
environ 25. Exceptionnellement nous avions trois heures plutôt que
deux les prochaines fois.
Avant de déplacer
les frontières et les regards, pour le début de cette première
séance, tout le monde c'est d'abord présenté, puis s'est mis en
mouvement. Pour réchauffer les corps et apprendre à bouger
ensemble. Pour commencer à créer du commun progressivement et
s'approprier l'espace.
Un exercice nous
invite à compléter le geste de notre voisin par un autre et ainsi
de suite jusqu'à l'élaboration d'un mouvement plus complexe que le
cercle des participants réalise en même temps. Un autre nous
permet de nous recentrer, en fermant les yeux, nous changeons nos
positions pour jouer sur notre équilibre et écoutons ce qui change
dans notre corps.
Vient ensuite le
temps de partager ses danses avec les autres participants, Mohammadi
initie le bal avec le Coupé-décalé. Tout le monde se prête au
jeu, les premières gouttes de sueur perlent, les enceintes libèrent
le volume nécessaire pour pouvoir dépasser nos retenues. Le
temps d'une chanson les danseurs et danseuses forment un
groupe soudé.
Nous continuons avec
une danse afghane, un autre Coupé Décalé avec cette fois une
approche comorienne, puis pour finir nous revenons en Bretagne pour
improviser quelques pas de danse traditionnelle. Le cercle du début
se reforme, en nous tenant par les petits doigt comme le veut la
pratique. Nous ne sommes pas encore tout à fait au point pour cette
Ridée il faut bien l'avouer mais, si les pas ne sont pas réglés,
la ronde incarne bien la rencontre qui a pris corps cet après-midi :
nous bougeons en un seule bloque.
Avant de regagner
nos quotidiens et l'agitation du monde extérieur, nous redescendons
avec des étirements, jusqu'au cercle final qui nous permet de faire
le point sur les heures que nous venons de passer tous et toutes
ensemble.
Photos prises le 8 février- ©François Langlais
Pour une première
cet atelier était prometteur. L'énergie des plus motivé-e-s par la
danse a été communicative et tout le groupe c'est mis en mouvement,
chacun se déplaçant selon ses capacités, son niveau et ses
connaissances.
Appendice.
Des
bribes de conversation qui font sens
« T'enlève
tes gants, t'imagines que le combattant est pas là, il est dedans »
Quand une
chorégraphe se met dans la peau d'un boxeur pour lui dire qu'il
sait déjà danser.
« Tu dis pas
aux gens qu'ils vont danser, ils vont se mettre en mouvement, bouger,
se déplacer »
Tous les jours on se déplace, on danse déjà un petit peu.
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