vendredi 14 avril 2017

Atelier du 12 avril

Cet atelier était particulièrement énergique et prometteur !
Alors qu'il n'y avait encore qu'une poignée de participant-e-s présent-e-s, Marine a mis de la musique puis nous a invités à marcher comme si nous étions en ville sur un trajet du quotidien. Il s'agissait de ressentir la musique et d'insuffler de la danse dans cette marche. Alors, le groupe se croisait, chacun dans son trajet, chacun-e avec son style particulier, dans sa bulle, ne devait pas faire attention au reste de cette ville imaginaire. Comme des personnages de cinéma, nous marchions, portés par le rythme, pour se raconter nos propres histoires.
La marche s'est accélérée, elle est devenue course. Puis nous nous sommes dis bonjour, par la parole, par le geste. C'était la fin de ce premier exercice.

Ensuite, sur des notes de piano propice à l'introspection nous sommes allés au sol, pour nous relaxer et commencer progressivement à visualiser en nous une bille. Qui par ses mouvements à l'intérieur puis à l'extérieur de notre corps, allait nous amener de l'immobilité vers le mouvement. D'abord, par de léger étirements, des gestes limités, jusqu'à se mettre debout et faire évoluer cette bille de part et d'autres de notre corps.
Pendant ce temps, notre nombre a un peu grossi.

Une fois cette mise en jambe terminé, nous avons continué à travailler sur la restitution du 16 mai que nous avions commencé à aborder lors des ateliers précédents.

« Vous ne serez pas des élèves le jour du spectacle. C'est vous les professeurs, vous qui accueillez » dit Marine au groupe, avant qu'on se mette dans les conditions du jour j : une partie d'entre nous a joué les spectateurs tandis que l'autre les attendait « sur scène » pour l'introduction « entre quatre yeux ».

Marine propose de continuer l'atelier dehors pour travailler des mouvements collectifs de portés que nous avions commencé à travailler en plus petit comité il y a quelques semaines.

A travers ces exercices je m'aperçois de la complicité et de la confiance qui s'est tissé dans le groupe depuis que nous avons commencé. Les contacts se font plutôt simplement, les éclats de rire ne sont jamais loin et au final : nombreux se laissent porter, au sens propre comme au sens figuré. Sans trop de réticence. 
 
 
 
 
 
 
Après ces exercices à deux où les participant-e-s se soutiennent chacun-e leur tour, deux groupes sont constitués, cette fois-ci c'est une seule personne qui retient le reste des participants.
Pour finir par le même exercice de porté, mais avec tout le groupe ! Qui a l'air particulièrement propice pour créer de la bonne humeur.
 
 
Le dernier travail reprend ce principe de soutenir les autres, mais dans une forme plus élaborée qui demande aussi de la synchronisation.
 

 






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